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Promenade dans un labyrinthe
Sur la toile blanche, un jus ocre brun est appliqué à la brosse. Une première matière est ainsi posée. Puis un chiffon pressé sur la surface délivre ses empreintes aléatoires précipitant alors l’artiste dans son imaginaire.
Temps de réflexion. Quelques accents de fusain ça et là, puis petit à petit, les formes se dessinent, le monde d’André apparaît. Le fil de la création se déroule au fur et à mesure de la réflexion, du travail de la matière. De ce qui paraissait insondable un monde émerge, s’organise et s’anime.
La composition qui se révèle est chargée de la grimace ou du sourire.
Il se livre une bataille du visible et de l’invisible, ce qui subsiste est une victoire non pas de l’artiste mais de la matière.
La vie palpite à fleur de toile.
Fantastique univers d’oiseaux, de poissons, de liens réunis dans un univers d’air et d’eau, insolite étrange et connu de lui seul. André nous livre la vision de son monde.
Onirique et visionnaire.
Avant, pendant ou après la tourmente, la colère ou la paix retrouvée d’un monde en mutation où l’homme est en communion avec le vivant du dessous des mers ou de sur la terre.
La ligne d’horizon s’estompe, terre et mer se rejoignent.Il y a tant d’images engrangées, de formes entremêlées, d’étrangeté qu’on s’étonne et se surprend à vouloir percer le mystère de leur
subtile entente. Laissons nous simplement porter.